Blog Archive

verrue-plant 2

Verrues et homéopathie

En médecine homéopathique, le terrain qui prédispose aux verrues s’appelle la Sycose, état chronique qui se caractérise par des catarrhes muqueux, des névralgies, névrites, sciatiques, myalgies et douleurs articulaires, tumeurs bénignes ou malignes, une aggravation générale par l’humidité, et une amélioration générale par le mouvement lent.
L’origine de ce terrain est généralement génétique (gonorrhée et infections génitales, malaria), mais ce terrain peut être créé ou accentué par : les infections répétées (surtout génitales et nasales), les vaccinations répétées (en particulier anti-variolique), la corticothérapie (traitement par la cortisone) ou l’antibiothérapie (traitement par antibiotiques) prolongées.
Des verrues anciennes ou fréquentes demandent un traitement individualisé de ce terrain, parfois long, par un homéopathe.
 
Traitement général (pendant 1 mois) :

Thuya 15 CH, 1 dose par semaine et
Homéodose 28 (Boiron) : 20 gouttes matin et soir dans un peu d’eau.
Ou Thuya complexe Lehning 37 : 10 gouttes 2 fois par jour dans un peu d’eau.
Ou Verrulia Boiron : 1 comprimé à sucer matin et soir.
Ou Complexe lab. […]

verrues-1

Qu’est-ce qu’une verrue ?

Définition
Petite tumeur bénigne de la peau, cornée ou charnue, d’origine virale (papillomavirus humain ou HPV).
Il semble que les verrues des mains, des coudes et des genoux proviennent de microtraumatismes, alors que celles des pieds seraient favorisées par l’humidité du sol des piscines, des salles de sports ou des douches.
 
Types de verrues
On distingue :

les verrues vulgaires (HPV 2 et 4),
les verrues planes (HPV 3, 10 et 28),
les verrues plantaires, qui peuvent être uniques, profondes et douloureuses à la marche
(myrmécie due à HPV 1), ou multiples et contiguës (mosaïque due à HPV 2),
les papillomes verruqueux,
les verrues génitales ou condylomes, sexuellement transmissibles,
les kystes épidermoïdes à inclusions ou papillomes kystiques (HPV 60),
les molluscum contagiosum (liés aux poxvirus), petites tumeurs bénignes et forme de papules, très fréquentes chez les enfants par contact direct ou chez l’adulte, parfois au niveau ano-génital.

 
Epidémiologie
La fréquence des verrues cutanées est évaluée à 7 à 10% de la population générale, en nette augmentation depuis 2 à 3 décennies. Six millions de français souffriraient de verrues, les estimations vont de 2 à 16% de la population. […]