Qu’est-ce qu’une verrue ?

Définition

Petite tumeur bénigne de la peau, cornée ou charnue, d’origine virale (papillomavirus humain ou HPV).
Il semble que les verrues des mains, des coudes et des genoux proviennent de microtraumatismes, alors que celles des pieds seraient favorisées par l’humidité du sol des piscines, des salles de sports ou des douches.

 

Types de verrues

On distingue :

  • les verrues vulgaires (HPV 2 et 4),
  • les verrues planes (HPV 3, 10 et 28),
  • les verrues plantaires, qui peuvent être uniques, profondes et douloureuses à la marche
    (myrmécie due à HPV 1), ou multiples et contiguës (mosaïque due à HPV 2),
  • les papillomes verruqueux,
  • les verrues génitales ou condylomes, sexuellement transmissibles,
  • les kystes épidermoïdes à inclusions ou papillomes kystiques (HPV 60),
  • les molluscum contagiosum (liés aux poxvirus), petites tumeurs bénignes et forme de papules, très fréquentes chez les enfants par contact direct ou chez l’adulte, parfois au niveau ano-génital.

 

Epidémiologie

La fréquence des verrues cutanées est évaluée à 7 à 10% de la population générale, en nette augmentation depuis 2 à 3 décennies. Six millions de français souffriraient de verrues, les estimations vont de 2 à 16% de la population. Les enfants scolarisés et les adultes jeunes constituent le principal réservoir des verrues vulgaires, les plus fréquentes ( 58 à 70% des verrues), et des verrues plantaires (24 à 34%) avec un pic de fréquence entre 10 et 14 ans. Les personnes développant de l’eczéma ou ayant la peau sèche représentent une population à risque. La régression ou disparition spontanée est observée dans 50 à 70 % des cas après deux ans d’évolution.

 

Etiologie (causes)

Il semble que les verrues des mains, des coudes et des genoux proviennent de microtraumatismes, alors que celles des pieds seraient favorisées par l’humidité du sol des piscines, des salles de sports ou des douches.

La faiblesse de l’immunité, le stress, une fatigue passagère, un traitement médicamenteux, une faiblesse hépatique, autant de facteurs qui peuvent influencer l’incidence des manifestations verruqueuses. Une éraflure ou une petite coupure facilite l’entrée du virus. Les personnes dont la peau est sèche et sensible, de même que celles qui souffrent d’eczéma risquent donc davantage d’« attraper » le virus. Il s’écoule généralement quelques mois entre l’exposition et la manifestation cutanée chez le sujet atteint. Les hôtes « favorables » développeront alors allègrement les excroissances. Un sujet ayant de bonnes défenses qui contracte néanmoins le virus est capable de se débarrasse spontanément de la verrue en un temps record.

En médecine homéopathique, le terrain qui prédispose aux verrues s’appelle la Sycose. L’origine de ce terrain est généralement génétique (gonorrhée et infections génitales, malaria), mais ce terrain peut être créé ou accentué par : les infections répétées (surtout génitales et nasales), les vaccinations répétées (en particulier anti-variolique), la corticothérapie (traitement par la cortisone) ou l’antibiothérapie (traitement par antibiotiques) prolongées.

 

Traitements naturels

Les traitements naturels les plus efficaces sont :

  • Niveau cellulaire : phytothérapie, aromathérapie.
  • Niveau biophysique : homéopathie, acupuncture et médecine chinoise.
  • Niveau émotionnel : autosuggestion, visualisation mentale, EFT.
  • Niveau énergétique : magnétisme.

 

Psychologie

  • Niveau émotionnel :
    • Sentiment de honte ou d’angoisse face à une situation, un évènement, un mauvais geste, de petites expressions de haine.
    • Sentiment de honte ou de culpabilité que l’on veut cacher, quelque chose qui nous ronge de l’intérieur.
    • Sentiment de souillure, répulsion, de dégoût ou de rejet de la partie du corps touchée.
    • Colère dans sa manière de concevoir la vie (douleur).
    • Niveau psychologique (croyances) :
      • Considération de la vie comme menaçante, laide ou hostile. Croyance en la laideur.
      • Ne pas se sentir à la hauteur, attirant ou digne des cadeaux de la vie.
      • Se laisse facilement arrêter par les petites embûches qui se posent devant soi.
      • Dévalorisation légère par rapport à l’autre, autocritique
      • Concentration sur les aspects négatifs, ce que l’on déteste au lieu de prêter attention à ce que l’on aime ou que l’on désire.
      • Sentiment de ne pas être aimé et de ne représenter aucun intérêt pour personne.
      • Sentiment d’être non reconnu et empêché.
      • Contrariétés ou empêchements, chez une personne sensible incapable d’exprimer son
        ressenti.
      • Fixations, indurations de mémoires émotionnelles, choses figées en nous, contrariétés en rapport avec les interdits, des empêchements à faire ou à être.
  • Selon la localisation :
    • Mains :
      • manque de reconnaissance, manque de valorisation de que l’on fait
      • empêchements à faire
      • conflit avec l’écriture, honte de ne pas savoir écrire comme les autres (enfants)
    • Pieds :
      • Direction vers laquelle on voudrait se diriger, mais que l’on refuse d’emprunter
      • Soucis pour avancer dans la vie, pour prendre des décisions, en lien avec nos racines.
      • Dévalorisation par rapport à ses capacités ou habiletés physiques.
      • Comparaison aux autres et sentiment d’être inférieur par rapport à ses capacités physiques.
      • Désir de toujours être le meilleur ou plus performant.
      • Colère, projection de frustrations dans l’avenir.
      • Empêchements à être.
    • Pubis :
      • Sentiment de souillure, de honte concernant la sexualité ou ce qui est « sale » (urine, matièresfécales)

 

Références

Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Verrue

Homéo phyto : http://www.homeophyto.com/

Psychologie : Estelle Daves, Louise Hay, Michel Odoul, Inna Segal, Christian Flèche, Debbie Shapiro, Jacques Martel.

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