La mononucléose infectieuse

Définitions

La mononucléose infectieuse (MNI) est une infection virale généralement bénigne, provoquée par le virus d’Epstein-Barr (EBV), qui appartient à la même famille que les virus de l’herpès.
Transmise préférentiellement par la salive, on l’appelle « maladie du baiser » ou encore « maladie des amoureux ». Autres synonymes pour cette maladie : adénolymphoïdite aiguë bénigne, angine monocytaire, lymphoblastose bénigne, monocytose aiguë.

 

Épidémiologie

Il s’agit d’une infection extrêmement fréquente, près de 95 % des adultes dans le monde possédant les stigmates biologiques d’une ancienne infection. Près de la moitié des contaminations ont lieu avant l’âge de cinq ans, mais cette proportion a tendance à diminuer avec le temps dans les pays développés compte tenu des conditions d’hygiène. Chez un sujet sur deux, la maladie passe inaperçue (ou faible asthénie) alors que les anticorps EBV témoignent d’une contamination ancienne. Le virus peut rester silencieux de longues années avant de se « réveiller ». Une personne peut ainsi contaminer son entourage sans le savoir.

Lorsqu’elle se développe, la maladie est plus marquée chez l’adulte que chez l’enfant. 20 % des enfants sont porteurs du virus dans leurs mains. À 40 ans, on estime que 90 % des adultes sont porteurs du virus EBV et que 20 à 30 % sont excréteurs asymptomatiques du virus.

Il y aurait en France entre 70 000 et 100 000 cas par an.

 

Symptômes

La durée d’incubation est d’un à six mois. La maladie se caractérise par la grande variabilité des signes et de sa gravité. Elle est en général assez bénigne. Le début est souvent insidieux : les premiers jours, le sujet se plaint de malaises, d’anorexie, de légers maux de tête, de frissons avec fièvre (38-39°), un peu comme dans une maladie grippale.

Chez les adolescents et les jeunes adultes, l’infection s’accompagne d’une altération importante de l’état général : fièvre
qui n’a riende caractéristique, ni au point de vue de son élévation (38 à 40 °C), ni de son évolution pendant le jour (rémittente ou continue, elle finit par descendre), grande fatigue, perte d’appétit, ganglions gonflés au cou surtout, aux aisselles et à l’aine mais habituellement indolores (au départ), angine rouge, bilatérale classiquement symétrique, non ulcéreuse et non hémorragique, gonflement des amygdales, difficultés à garder le sommeil plus de 2-3 h, douleurs musculaires, maux de tête, mal de gorge plus ou moins important, troubles respiratoires liés à l’hypertrophie de ganglions, et même augmentation de la taille de la rate (parfois douloureuse).

Et plus rarement : une jaunisse, des atteintes méningées, nerveuses ou cardiaques ou des réactions auto-immunes.

Il existe aussi parfois une éruption au tronc et à la racine des jambes et des bras. Cette éruption est parfois spontanée mais le plus souvent déclenchée par la prise d’amoxicilline (antibiotique souvent prescrit en cas d’angine).

 

Évolution

L’évolution se fait vers la guérison des symptômes en un mois environ (sauf complications). Les adénopathies et la fatigue peuvent persister plus longtemps mais, la plupart du  temps, cèdent en 2 à 3 mois. L’asthénie peut également perdurer au-delà de 3 mois, ce qui invalide parfois le malade dans les activités quotidiennes (cas des formes aiguës ou avec complications notamment chez l’adulte), l’hémogramme redevient normal entre 1 et 3 mois après la maladie.

 

Complications

Les principaux organes qui peuvent être touchés par le virus Epstein-Barr sont : le cerveau (encéphalite, méningite), cœur (myocardite), poumon (pneumonie), rein (néphrite), foie (hépatomégalie, lyse cellulaire, hépatite virale), etc. Lorsqu’elles sont prises en charge correctement, ces complications sont de bon pronostic et régressent en quelques jours. Dans certains cas (plutôt rares et associés à d’autres facteurs génétiques ou environnementaux par exemple), ce virus peut être cancérigène. Ce qui est vrai pour des patients immuno-déprimés notamment et ne se voit que très exceptionnellement chez les adolescents ou les jeunes adultes (25-30 ans).

En phase aiguë de l’infection, la rupture de la rate est également une complication rare mais très classique de cette maladie. C’est pourquoi il faut veiller à ne pas porter de charge lourde lorsque l’on est atteint par la mononucléose.

La mononucléose infectieuse est parfois responsable de complications sanguines : anémie (rare) par destruction accélérée des globules rouges (on parle d’anémie hémolytique), purpura thrombocytopénique (diminution du nombre de plaquettes responsable d’une anomalie de coagulation du sang et de petites taches rouges ou violacées sur le corps), cryoglobulinémie.

Très rarement, le virus d’Epstein-Barr peut être responsable d’un syndrome d’activation des macrophages : certaines cellules (macrophages) détruisent en partie les cellules de la moelle osseuse et sont responsables de la baisse de toutes les lignées de cellules sanguines (globules rouges, blancs et plaquettes, appelé « pancytopénie »).

La mononucléose infectieuse peut également évoluer de façon chronique (syndrome de fatigue chronique). Outre cette fatigue constamment présente, on peut noter des douleurs (maux de tête, douleurs de gorge, douleurs musculaires ou articulaires), des troubles neurologiques et psychologiques (troubles visuels, troubles de la mémoire, irritabilité excessive, troubles de concentration, dépression), une fièvre prolongée à 37,5 – 38,5 °C, un amaigrissement modéré, des ganglions douloureux ou sensibles au toucher (même si ce n’est pas toujours le cas au cours de la maladie).

 

Associations

Le virus EBV est également associé à un risque plus élevé d’apparition de certains cancers : cancers du nasopharynx et lymphomes (lymphome de Burkitt ou à cellules B).

La maladie de Hodgkin (LH) voit également un virus EBV présent dans 40 % des cas, mais avec des taux d’anticorps Anti VCA très au-delà des valeurs conventionnellement observées, les patients ayant souvent contracté un EBV dans les mois qui ont précédé la découverte du LH. En outre, les symptômes associés sont différents de ceux observés lors de la MNI.

Le fait de contracter la maladie durant l’adolescence ou chez l’adulte jeune doublerait le risque de survenue ultérieure de sclérose en plaques.

 

Traitement allopathique

Aucun antibiotique n’influence le cours de la maladie. L’intérêt d’un traitement antiviral n’est pas démontré. Il n’existe pas de traitement spécifique, mais on peut prendre des antalgiques.

 

Traitements naturels

Ont montrés leur efficacité pour atténuer la maladie et raccourcir la convalescence : homéopathie, oligothérapie, aromathérapie, magnésiothérapie, vitaminothérapie, acupuncture

 

Terrain biologique

Psychologie

  • Colère de ne pas recevoir d’amour et d’appréciation.
  • Refus de s’occuper de soi-même.
  • Refus d’être importuné.
  • Indécision, confusion, chaos.
  • Épuisement, démoralisation.
  • Incapacité à communiquer et exprimer ses besoins.
  • Permission aux autres de nous bousculer et pomper notre énergie.
  • Incapacité à poser des limites.
  • Sentiment de ne pas être assez bien, de n’avoir plus rien à perdre, de ne plus vouloir rien ménager ni personne.
  • Nervosité extrême, impulsions actives, énergies contenues depuis longtemps engendrant une colère et une agressivité exagérée.
  • Incapacité de voir clair en soi, à venir près de soi-même, peur de son JE profond et des émotions et forces associées qui sont réprimées.
  • Croyance que l’on est « mauvais »

Baisse du système immunitaire :

  • « Je ne m’autorise pas à me défendre »
  • « Si on m’attaque, je ne réponds pas, je ne dis rien, je ne me défends pas. »

 

Références

  • Wikipédia 
  • Psychologie : Louise Hay, Inna Segal
  • Terrain : Yves Réquéna, J.Sal

 

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